Revue de presse

Revue de presse – 40 cartes pour comprendre la France

Le Monde Hors-série, de Février-Avril 2020 : 40 Cartes pour comprendre la France

(encore en vente, profitez-en !)

Quoi de tel pour commencer ce blog, qu’un aperçu global de la géographie de la France ?
Ce hors-série du Monde est magnifiquement illustré pour faire le point sur tous les grands sujets de société en ce début de nouvelle décennie.

Les urbanistes s’intéresseront notamment aux bilans sur la consommation d’espace ou la progression des supermarchés au dépend des centre-villes. Et en lien avec le thème des gilets-jaunes, on trouvera aussi un point qui est fait sur la situation du péri-urbain et la situation de l’industrie en france … qui ne fait pas que diminuer, mais se transforme, et migre.
A ce sujet, un entretien enrichissant avec le Géographe Jacques Lévy vient défaire cette idée reçue à la mode sur la « fracture » territoriale, qui diviserait la France en 2 (comme si ce chiffre était suffisant pour définir un pays … #Binaire) entre Métropoles gagnantes et périphéries laissées-pour-compte. Revenir sur cette idée reçue tenace et plus largement sur ce faux débat, cette conflictualité contre-productive qui oppose ville et campagne, constitue l’occasion idéale pour commencer ce blog, pour lequel lutter contre les idées reçues est un leit motiv … histoire de recentrer le débat et d’avancer.

J’ai voulu sélectionner ici quelques extraits pertinents, notamment pour vulgariser un certains nombre de sujets qui sont au coeur de nos centres d’intérêts, ici sur UrbanEye


Entretien avec Hervé LE BRAS (historien, démographe) : « La France est un kaléidoscope »

« En travaillant sur les inégalités, j’ai été frappé du pessimisme des Français […] A la question « Etes-vous content des prestations sociales dans votre pays? », les Français sont les plus nombreux à répondre qu’ils n’en sont pas satisfaits. Or […] nous somme le pays où elles sont les plus importantes, devançant même les pays nordiques. La situation est semblable avec le critère de la pauvreté. Si vous regardez l’indice de pauvreté, la France est en 5ème meilleure position parmi les 28 Etats membres de l’UE. Elle est le pays où l’intensité de la pauvreté est la plus faible, c’est-à-dire où le revenu moyen de ceux qui sont au-dessous du seuil de pauvreté est le plus proche de ce seuil. (Et oui, c’est important de rentrer dans le détail ! un indicateur, un chiffre, ne suffit pas pour comprendre le monde ! (n.d.l.r.)
A presque toutes les questions des Eurobaromètres, les Français sont les plus pessimistes. […] Il est étonnant de voir que les lettons ou les bulgares sont plus contents de leurs prestations sociales que les Français!

[…] Les enfants de ceux qui étaient agriculteurs en 1968, époque où ces derniers étaient encore nombreux dans l’ouest et le sud-ouest, sont devenus ouvriers ou bien employés, puis ont progressé. Autrement dit, il s’agit de personnes pour qui l’ascencion sociale a encore une illustration concrète. En revanche, les habitants du nord-est, où dès les années 1930, le nombre d’agriculteurs était faible, connaissent une expérience inverse. Leurs grands-parents étaient ouvriers, leurs parents avaient un peu progressé dans l’échelle sociale, mais eux risquent de stagner même s’ils ont fait des études.

[…] Historiquement, il y a deux types d’habitat en France: d’un côté, des régions de pays agglomérés, c’est-à-dire où presque tout le monde vit dans des villages ou des villes, de l’autre, des régions de bocage. Par exemple, lors du recensement de 1872 […] dans l’Ille-et-Vilaine, 75% de la population vit dans des fermes isolées alors que dans la Marne, 5% seulement habite en dehors des villages. Ce sont deux mondes très différents. Dans le monde de l’Ouest, le problème est l’isolement, dans le monde de l’est, en revanche, c’est la promiscuité. […] cette division […] est à l’origine d’une importante différence des sociabilités. »

« – Que pensez-vous de l’oppostion entre une France périurbaine qui irait mal, et la France urbaine qui irait bien ?


– Je me suis plutôt opposé à l’idée que la France se résumerait à une opposition entre des métropoles et des périphéries. […] j’ai tout simplement regardé la fréquence du vote pour Marine Lepen […] On commence à 5% à Paris, on est à 12-15% dans les grandes villes et l’on arrive à 35% dans les petites communes rurales. Il ne s’agit donc pas des métropoles contre le reste.

Attention toutefois à ces analyses statistiques, s’il y a une apparente corrélation entre vote FN et « aller mal », en général, ca n’en est pas pour autant un facteur directement explicatif. Il est aussi logique que le manque de confrontation au cosmopolitisme, au changement et à la nouveauté engendre une défiance, comme chacun sait. (N.d.l.r.)

Si vous établissez une carte des revenus […] la domination des grandes villes saute aux yeux. Il est donc tentant d’en déduire que le rural est mal loti. En revanche, si vous dessinez une carte de la pauvreté, il apparaît plus de pauvreté dans les villes que dans les zones rurales. […] il y a plus de chômage dans ces fameuses métropoles que dans les zones rurales. […] Selon le critère que vous prenez, tantôt les métropoles ont l’avantage, tantôt les zones qui en sont éloignées.

Si vous vous concentrez sur les revenus, oui, ceux-ci sont plus élevés dans les métropoles, mais si, au contraire, vous vous focalisez sur la pauvreté, la situation s’inverse. « 

Evidemment, les analyses géographiques de la pauvreté sont toujours relatives et portent à débat … Bien-sûr que le « rural isolé » (zonage INSEE) est concerné. Mais les caractéristiques sont différentes (moins d’isolement mais plus de promiscuité … « l’enfer c’est les autres » n’est-ce pas?, et l’inverse tout à la fois : plus de foyers seuls et monoparentaux en ville qu’en milieu rural, où il y a plus de familles et de cercles de solidarité… Les loyers, surfaçes, prix alimentaires y sont également différents. Si la ville offre de la proximité, les transports peuvent à l’inverse conduire à de l’éloignement en terme de temps, et en milieu rural, il y à aussi de l’éloignement Et de la proximité. En beauce ou dans le sud, on peut parcourir le village à pied, dans les bocages ou les montagnes, l’accessibilité des lieux est différente …).
Ville vs. campagne ? Non, la France n’est pas binaire. Et même côté nature… celui qui habite à proximité du bois de vincennes ou de la forêt urbaine machin a plus accès à de la « nature » qu’un habitant des grandes plaines céréalières désertiques du nord ou de Beauce… ! Tout dépend. Qu’on se le dise. Le monde n’est pas binaire. (N.d.l.r.)

« – Vous êtes donc dubitatifs par rapport à la notion d’ « archipel français » développée par Jérôme Fourquet dans un essai publié en 2019 ?

– Cette idée privilégie une des coupures française […] elle met en avant certains critères. Mais si on considère d’autres indicateurs, vous avez vu que ca ne marche plus. […] Les métropoles aussi ont des problèmes. »

En effet, et j’ajouterais qu’en plus de tomber dans le piège binaire (un grand classique… toujours le même) face à une réalité en générale toujours plus complexe (d’où la nécessité d’une méthode d’analyse systémique, on ne le rappellera jamais assez…), on peut aussi être influencé par les apparences, littéralement : en effet, la métropolisation s’accompagne d’un regain d’intérêt progressif pour les centres urbains avec la mise en valeur du patrimoine ancien, qui s’accompagne immanquablement du phénomène de gentrification. Ainsi, on a un biais de perception qui nous conduit à penser que les villes grandissent, s’enrichissent et s’accaparent toutes les ressources du pays. Mais on ne le dira jamais assez, l’habit ne fait pas le moine.
Et de plus, si l’on constate aujourd’hui de fortes croissances dans les métropoles, il faut aussi réaliser que l’attrait des villes n’est pas nouveau, celles-ci se développant par phases, en fonction de leur nature et du contexte économique, depuis l’époque romaine en Europe, la croissance du moyen-âge central, l’industrialisation …
Et en regardant le verre à moitié plein, on peut aussi se réjouir qu’enfin! en France la croissance économique ne bénéficie plus seulement qu’à Paris mais se répartit un peu dans les régions, c’est pas trop tôt. L’équité parfaite, tant désirée par notre peuple? Peut-être un jour, c’est pas simple …

Et pour les moins spécialistes, notez ce phénomène Majeur de ces dernières décennies, même LA dynamique démographique principale, qui est, par l’inertie des idées reçues (villes vs. campagne, toujours…), sous-estimée : la croissance du périurbain et d’une grande partie du rural, dans les aires urbaines (autour des villes), devant la croissance des villes :

« […] il y a 40ans, c’était encore l’exode rural qui comptait, les villes grossissaient, et ce qu’on appellait le rural profond se vidait. Mais à partir de l’an 2000, cela a changé et une partie du rural profond […] s’est repeuplé. Il y a eu un retour des populations dans le rural » et ca va continuer.



Entretien avec Jacques Lévy, Géographe, Lauréat du prix Vautrin-Lud 2018, équivalent du prix Nobel en géographie : « La question de la pauvreté se pose encore plus dans les centres urbains que dans les communes isolées »

« L’ambiguïté consiste à faire comme si, là où se produisent les richesses, les habitants étaient forcément riches. En fait, si on prend en compte les différences de coût de la vie entre les lieux de résidence, les revenus médians par ville ou par région montrent que ce sont les Franciliens les plus pauvres. […] En réalité, comme nous l’expliquons dans Théorie de la justice spatiale (Odile Jacob, 2019), les pauvres des régions riches paient pour les riches des régions pauvres. Ceux qui qui évoquent la fracture territoriale en ciblant le périurbain ou les campagnes plus éloignées signalent en fait autre chose, à savoir que les systèmes productifs les plus puissants et les plus prometteurs se concentrent dans les villes. … Cela accroît le sentiment d’angoisse chez ceux qui sont en dehors de ce monde-là. C’est ce que disent, d’une certaine manière, les « gilets-jaunes ». […] Là où ils se trompent, c’est que, en ce qui concerne les politiques publiques, ils ne sont pas spécialement défavorisés. »

« – Peut-on considérer que cette population qui a fait le choix, contraint ou non, de vivre en périphérie des centres urbains est « abandonnée » des pouvoirs publics et que les politiques publiques avantages systématiquement la capitale et les grandes villes ?« 

« – Non. Les Etats-providences européens sont traditionnellement attentifs aux anciennes zones rurales. Au point que la machinerie redistributive peut avoir un effet contre-productif car elle n’incite pas à un développement endogène […] il n’y a cependant pas de fatalité, comme le montre le dynamisme de […] (nombreux territoires). C’est vrai qu’il y a une concentration des activités les plus créatives dans les grandes villes, mais, […] il y a bien d’autres manières de produire […] L’essentiel des menaces qui pèsent sur les parties du territoire ou du système productif les mieux placées est extérieur au territoire national. »

En effet, on peut voir dans le chapitre sur l’industrie en France, que les territoires périurbains et ruraux profitent d’un regain de dynamisme. « Le périurbain concentre un quart des nouveaux emplois industriels (entre 2009 et 2019) […] alors qu’ils ne concentrent que moins d’un cinquième de l’emploi total. […] L’industrie est aujourd’hui répartie de manière plus homogène qu’elle ne l’était dans les années 1970. »

La désindustrialisation a laissé une cicatrice dans le nord, l’est, et continue encore de marquer au fer chaud d’autres territoires, comme la première couronne de banlieue Parisienne. Mais, hier périphérique, aujourd’hui cette dernière est située en zone centrale d’une agglomération beaucoup plus large!, et ainsi, l’industrie quitte les centre-villes et ceux-ci s’étendent, avec la démographie, comme c’est le cas depuis le moyen-âge. On parle de gentrification, mais c’est en réalité une simple extension de Paris, ce qui est naturel, et nécessaire vu l’extension de l’agglomération et la pression des loyers… Les quartiers ouvriers suivent logiquement l’industrie, et quittent le centre. Ce qui est différent de la problématique de gentrification des quartiers populaires pas forcément liés à l’industrie ! On voit aujourd’hui une progression de l’industrie dans le périurbain des grandes métropoles, mais aussi des villes plus petites. Le grand Ouest de la France aussi devient plus industriel (notamment avec l’agro-alimentaire…), prenant le relais du grand Est.
Things change.
La relocalisation plus homogène de l’industrie dans les territoires, notamment le périurbain, est une chance non seulement pour l’emploi, la production made in france, mais aussi pour relocaliser les navettes domicile-travail : en créant des bassins d’emploi plus endogènes dans le rural et le périurbain, on diminue ainsi les grandes navettes Périurbain-Ville, fortes consommatrices de voies rapides et de pétrole! On parle beaucoup, avec l’écologie, de la production locale de nourriture … mais l’emploi est de plus en plus éloigné du domicile avec la croissance des zones périurbaines et communes rurales multipolarisées ! Une relocalisation des modes de vie est une chance pour l’écologie. « Consommez local » ? Travaillez local !



Maisons individuelles : Quand l’urbanisme échoue à enrayer le rêve pavillonnaire (Grégoire Allix)

Qu’on le dise clairement, comme l’évoque le titre, pour les non-spécialistes : L’urbaniste est souvent situé dans le camp polémique et sensible de la densification urbaine, luttant contre l’expansion pavillonnaire, mû par l’objectif noble de limiter la destruction des sols naturels et agricoles, et les déplacements automobiles et ainsi, le réchauffement climatique. En somme, des protecteurs de la Terre. Juste, là aussi, pour défaire d’emblée cette idée reçue des urbanistes-bétonneurs. Nous aussi on aime les arbres ! (… mais, c’est plus compliqué que ca … bien entendu).

Fact list :
En France, près de 10% des sols sont artificialisés en 2018 (inclus les espaces verts urbains, privés et publics).
La parcelle avec maison individuelle représente plus de la moitié des surfaces urbanisées.
56% des logements sont des maisons individuelles en 2018.
80 % des Français considèrent la maison individuelle comme le logement idéal.

« C’est un constat d’échec. Des années que les experts en urbanisme font assaut de pédagogie sur les vertus de la densité, des années qu’un empilement de mesures législatives tente de faire barrage à l’étalement urbain. En vain. le rêve de la maison pavillonnaire continue de modeler communes rurales et zones périurbaines, dévorant toujours plus de surfaces agricoles et d’espaces naturels.« 

Mais le problème est surtout, depuis longtemps, le suivant :

« L’artificialisation des sols progresse toujours beaucoup plus vite que la population et que l’activité économique […] Un tiers des départements connaissent une forte artificialisation, sans aucune pression démographique ou économique […] »

« […] L’urbanisme est mis au défi d’inventer des maisons mitoyennes, des hameaux compacts, des petits immeubles avec jardins privatifs […] Bref, de faire la synthèse entre l’envie de maison et l’autre grande demande des Français : celle de la centralité […] de commerces de proximité, quand l’étalement urbain s’accompagne d’une dépendance à la voiture de moins en moins supportable. »

80 % des Français considèrent la maison individuelle comme le logement idéal. Et encore, je trouve ce chiffre étonnament faible, sachant qu’il y a une différence entre idéal et possible. Mais il faut en tenir compte, lorsque l’on est amené à « réinventer » l’urbanisme. Ne pas oublier l’Histoire de l’urbanisme aussi, qui a déjà, par le passé, voulu réinventé l’habitat …
Ainsi, nous pensons plutôt qu’il peut être contre-productif d’insister sur la généralisation de ces petits immeubles en zone périurbaines lorsqu’il sont loins des centralités existantes, s’ils n’en créent pas de nouvelles, et qui font parfois à peine 1 étage … (avec des jardins privatifs en RDC souvent très.. très petits). Il peut être dans ce cas plus souvent préférable de faire de l’individuel dense, mitoyen ou non, puisque l’on voit bien que, quoi qu’il arrive, la maison individuelle se fraye un chemin. Autant accompagner la tendance en la contrôlant, un peu, plutôt que de passer complètement à côté en tentant l’impossible (et non désirable non plus… à savoir, la fin pure et simple de la maison …) Question d’équilibre stratégique.

Nous pensons d’ailleurs à ce sujet, qu’entre le mitoyen et les maisons séparées (ne serait-ce que par 1 petit mètre), ce petit détail de la séparation physique peut faire une grande différence : la maison vraiment individualisée est plus attractive. Qu’en pensez-vous ? Si vous aviez le choix, à surface et confort égal ? Ainsi, plutôt que de toujours réinventer des choses qui touchent à une sensibilité profonde et ancestrale ancrée en nous (ce mystérieux désir de maison … ), nous proposons de s’inspirer du passé, ou d’autres endroits du monde, pour … « réinventer » (bon …), les quartiers pavillonnaires de manière plus stratégique. Pour répondre au désir d’habitat ET aux défis de l’urbanisme et de l’écologie.

Quant à ce désir de commerces de proximité, … voili le souça :



Commerces : Quand le centre des villes moyennes se meurt
(Olivier Razemon)

« Chaque année, en France, plusieurs millions de mètres carrés de surfaces commerciales sont inaugurés. Et les commissions départementales d’aménagement commercial, composées d’élus locaux, délivrent des millions de mètres carrés supplémentaires, qui restent à construire. Cette frénésie se poursuit sans relâche, quelle que soit la conjoncture, sans égard pour la réglementation en vigueur, et en dépit du ralentissement que rencontre la grande distribution. »

Si la majorité des zones commerciales et hypermarchés se situent en périphérie des villes, la part des centres commerciaux de centre-ville progresse. (A ce sujet, voir la situation au Royaume-Uni, qui a choisi dans les années 1980 de massivement investir dans des centres commerciaux de centre-ville, autant pour les petites villes que pour les grandes. Est-ce un modèle que l’on veut poursuivre?).
Mais, comme pour le logement, le grand problème est celui-ci :

« Les surfaces commerciales connaissent une croissance plus rapide que la population. […]
La croissance des mètres carrés est surtout supérieure à celle de la consommation.

(!!! N.d.l.r)

Les nouvelles opérations ne répondent pas nécessairement à un besoin des clients, mais sont présentées par les élus qui les défendent comme pourvoyeurs d’activité, de croissance et d’emplois. […] Pendant ce temps, les commerces de centre-ville, dans les centres ou les quartiers, disparaissent. […] la vacance commerciale a de nouveau progressé en 2018, s’établissant à 12%. Plus les villes sont petites, plus elles sont touchées. »

Ainsi, si des grands projets médiatiquement visibles et physiquement imposants font régulièrement polémique, à l’instar du fameux Europa City (86ha) en région Parisienne, récemment annulé par le Président de la République, ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Et quel iceberg …

« Chaque année, en France, plusieurs millions de mètres carrés de surfaces commerciales sont inaugurés« 

Mais que font les urbanistes (qui dans leur domaine oeuvrent au contraire le plus souvent à redynamiser les villes moyennes, petites et le rural, le commerce de proximité et la mixité urbaine) ? Il faut ici se tourner vers les élus. Et donc, le rôle échoit aux électeurs …

Tout un chacun pourra constater aujourd’hui que l’urbanisme prend le tournant d’une densification, dans l’optique de lutter contre le mode de vie du « tout-voiture ». Mais à quoi bon densifier les quartiers, si le commerce y est peu présent et ne demeure qu’accessible en voiture ?



Bref, ce hors-série, un bon résumé des problématiques urbaines, géographiques et sociétales d’aujourd’hui.

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